erre amnésique (libre)

Ce furent les premières pensées de la jeune femme qui ouvrait les yeux, au tour d'elle? Des machines détruites, quelques corps, beaucoup de fumée, sans doute provoquer par des explosions. À côté d'elle trainait un diadème, un diadème maléfique qui permettait un contrôle total de l'esprit d'une personne. Doucement elle se leva, elle ne se rendait pas vraiment compte de ce qui se trouvait autour d'elle, elle commença à marcher, titubant de temps à autres. Elle marcha sur 500 mètres environ avant de s'effondrer, elle l'ignorait, mais cela faisait plusieurs jours qu'elle était resté inconsciente.

La jeune femme revint doucement à elle, elle ouvrit les yeux lentement, elle se redressa, son regard était encore dans le vague, sa tête tournait, ses pensées étaient vagues. Elle ne connaissait pas l'homme qui lui faisait face, mais il ne semblait pas mauvais malgré sa tenue qui paraissait bien indécente.

Dans son regard, on la voyait désolé, comme si elle était incapable de parler, bien sûr, elle le pouvait, mais l'amnésique n'avait rien à dire, elle ignorait ce que signifiait sa présence ici tout comme elle ignorait pourquoi cet homme l'aidait.

Elle était désormais encore plus incapable de lui répondre, l'idée qu'il l'ait aidé sans la connaître la mettait plutôt mal à l'aise. Il lui avait dit qu'elle devait encore se reposer, qu'elle n'était pas en état. Après tout, sa vue était toujours flou et ça ne semblait pas aller en s'améliorant. Elle se recoucha alors et ferma les yeux, elle ne dormait plus mais pensait. Se posant toujours les même questions, qui était-elle? Pourquoi s'était-elle retrouvé dans cette forêt? D'où venait-elle? Elle n'avait aucune des réponses à ses questions. C'était agaçant, mais y avait-il une réponse à tout cela?

La jeune femme resta allongé quelques minutes avant de se lever, elle fit quelques pas, ils étaient lent et long, interminable, un moment, le trouble revint et elle se laissa tomber sur ses genoux quelques secondes avant de se relever. Elle se remit à avancer vers la sortie, ouvrit la porte, puis finit de sortir. Elle trouva alors l'homme qui l'avait sauvé, assis sur un banc, dos à la cabane. Elle le regarda, hésita, puis finalement, elle prit la parole:

"M...merci de m'avoir....sauvé....."

Elle fit quelques pas puis, manquant d'énergie, elle se reposa contre le mur avant de finalement glisser jusqu'au sol.

Terra n'eut d'autres choix que de se laisser faire, elle aurait voulu pouvoir tenir sur ses jambes, mais celles-ci refusaient de lui obéir. L'homme qui l'avait sauvé la ramena dans le lit, elle se sentait être un fardeau ainsi couchée et elle n'aimait pas cela, bien qu'elle ne sachait pas vraiment ce qu'était qu'apprécier. Lorsqu'il lui demanda si elle avait faim, la jeune femme se posa la question et la réponse ne se fit pas attendre.

"J'ai faim, et soif aussi; désolé d'être un fardeau, vous avez sans doute mieux à faire."

Pessimiste? Un peu sans doute, c'était plus les circonstances qui lui faisaient dire cela que sa pensée réelle. Elle se décida alors de désobéir à l'homme en se redressant, bien sûr, elle n'allait pas se lever, ses jambes ne lui permettaient pas, mais elle se sentait plus à l'aise assise.

"Au fait quel est votre nom? C'est la seule chose dont je me souviens à mon propos, je m'appelle Terra."

(pas de pensée en intro et en épilogue, j'dois me coucher, je les rajoute demain mais tu peux rep)

Terra le regarda préparer à manger, il se débrouillait assez bien, il se présenta ensuite sous le nom de Franky, un nom qui respirait la joie de vivre et la sympathie, mais qu'était-ce que ces deux sentiments? Elle l'ignorait, encore une chose à annoncer à son ignorance. Franky lui donna ensuite à manger et à boire, la jeune femme ne tarda pas à commencer à subvenir au besoin de son corps, il n'y avait pas grand chose et elle eut vite fini, elle prit alors son gobelet et le vida assez rapidement. Elle regarda alors Franky qui avait dit qu'aider quelqu'un n'est jamais un fardeau et que le lendemain il appelerait un médecin.

"Inutile d'appeler un médecin, je crois que je souffrais juste de mal-nutrition, ça ira mieux demain."

Elle baissa ensuite légèrement la tête.

"Mais je ne suis pas d'accord avec le fait qu'une personne à aider n'est pas un fardeau, dans une équipe par exemple, tout le monde est ralentit lorsque quelqu'un est blessé..."

La jeune femme se leva alors sur ses jambes et regarda droit dans les yeux le grand homme qui l'avait sauvé.

"Et je refuse d'être un fardeau."

(désolé du retard, j'étais pas trop inspiré)