Pourquoi ? Pourquoi dois-je souffrir tant ? (Pv Kyoko)

Gilgamesh était entrain de traîner sur les îles, sans permission. Il devait être 23h00 a tout casser. La nuit était haute dans le ciel et était pleine, donc magnifique. La lune lui faisait penser à elle. Pourquoi elle l'obsède autant ? Et pourquoi "Elle" ?!!! Pourquoi pas une autre ? Non ... Il a fallut que ca tombe sur elle. Il a fallut que ca tombe sur Kyoko ... Oui ... Gilgamesh aime en secret Kyoko ... Mais pourquoi devrait-il l'aimer ? Il est au-dessus de ces sentiments Humains non ? Non ... En y pensais ... Il est un humain ... Oui, un Humain mort ... Un de ces êtres pathétiques ! Gilgamesh se frappa la tête contre le sol de cette île. Il était sur la plage de l'île. Pourquoi devrait-il rester ici alors qu'il est ce qu'il veut tuer ? Les Humains doivent tous mourrir, lui aussi ... Même si il est déjà mort. Il regarda donc en l'air et une larme coula sur sa joue.

<< Kyoko-sama ... Je vous aime ... >>

Dit-il alors d'une voix peu audible en regardant la Lune. Bien sûr, elle n'était pas là et ne l'avait pas entendu. Il se releva donc et fut assis. Il ferma les yeux et ne bougea plus. Laissant couler quelques larmes scintillantes.

déesse Nombre de messages : 391 Date d'inscription : 16/04/2008

Guidé par la pleine Lune, celle-ci l'avait envoyé se promené sur une île à première vue déserte, la nuit était la seule chose qui apaisait réellement Kyoko, le calme et la sérénité qu'elle procurait n'avait d'égal que sa beauté. Elle finit par arriver sur la plage sur laquelle elle s'assit, admirant les étoiles brillant dans le ciel jusqu'à ce qu'elle entende un bruit sourd, un bruit comme une tête qui tapait dans le sable, intrigué, elle se releva et s'approcha de la source, c'est alors qu'elle vit Gilgamesh qui à première vue était plongé dans une profonde réflexion, elle faillit hésiter à s'approcher mais finalement avança dans la direction du Servant, marchant dans un silence de mort par respect envers la nuit, pour ne pas déranger cette beauté sans égal qu'elle est, pour continuer à se laisser guider par elle. Lorsqu'elle fut à côté de Gilgamesh, Kyoko s'assis dans le sable blanc qui paraissait si pure lorsqu'éclairé par la lumière de la Lune.

"Qui aurait penser que je croiserais mon Servant ici?"

Un sourire apparut sur le visage de Kyoko, un sourire qu'elle aurait décrit comme stupide mais qui ne l'était pas, la nuit rendait à la mage une beauté avec comme seul égal, celui de la Lune. Lorsqu'elle remarqua les quelques larmes que Gilgamesh avait laissé couler, Kyoko fut surprise et presque émerveillé par l'étrange sincérité qu'elle semblait représentées.

"Et bien? Le grand roi d'Uruk a un moment de faiblesse à ce que je vois, que t'arrives-t-il donc?"

Le ton de la voix de Kyoko était rassurant, bien que cela n'était pas dans ses intentions, elle ne l'avait pas fait volontairement, mais avait sentit que c'était le ton a employé, sans en être sûr pour autant. Ne sachant quoi faire d'autres, elle plongea un court instant son regard dans celui de Gilgamesh, cherchant à comprendre la raison de ses larmes, mais ne sut comprendre de quoi il s'agissait, se résignant, elle releva son regard vers la nuit alors, incapable d'enlever son stupide sourire qui était présent sur son visage, cela l'agaçait quelques peu mais elle s'en sentait incapable, la nuit était si belle, et avec Gilgamesh a ses côtés cela ressemblait presque à une scène qui lui semblait avoir déjà vécu, ce sentiment de bien-être lui semblait si familier et pourtant si inconnu, une contradiction qui l'agaçait, incapable de se comprendre. Kyoko reprit finalement la parole, elle ne voulait pas obliger Gilgamesh à parler, peut-être avait-elle un mauvais présentiment sur la réponse, à moins que la raison est qu'elle ne se sentait guère concerné par ce que pouvait penser l'ancien roi. Cela aussi ll'agaçait, et par-dessus tout, trop de choses l'agaçait en ce moment,la mage avait l'impression de ne pas être en harmonie avec la nuit ce qui ne lui plaisait guère.

"Tu n'es pas obligé de parler si tu ne le souhaites pas."

Le Roi d'Uruk ne faisait qu'observer la Lune. Il n'avait pas senti l'aura de sa maîtresse. C'est alors qu'il la remarqua et se mit alors à rougir bêtement. Elle était si belle sous les rayons lunaires ... Tout son être en était perturbé d'ailleurs ... De la voir aussi belle, même si elle l'est tout le temps, là, elle était à la perfection même de la beauté. Il l'observa un moment et sécha ses larmes.

<< Rien ... Rien qui puisse vous changer la vie. >>

C'était la première fois ... La première fois qu'il parlait si sèchement à sa Master. Ca montrait que ce qu'il cachait était en rapport avec elle et que c'était très important ! Mais jamais il ne lui avouera ... Du moins ... Elle peut lire ses pensées ... C'est alors qu'il dit d'une voix très petite. Mais elle devait avoir entendue à coup sûr.

<< Je ... vous aime ... >>

L'ancien roi d'Uruk espérait qu'elle n'avait pas entendue ... Mais enfaîtes, elle l'avait entendue.

déesse Nombre de messages : 391 Date d'inscription : 16/04/2008

Rien qui ne pouvait changer sa vie, hein? Sur le coup, Gilgamesh avait très mal menti, et Kyoko l'avait senti, la mage n'avait pas quitter des yeux le ciel, comme si elle cherchait à éviter Gilgamesh, attendant la suite, comme une évidence inévitable qui ne pouvait être feinter, lorsqu'elle sentit la suite arriver, avec une incroyable synchronisation, Kyoko se releva en même temps, dans un silence incroyable, mais c'était le but, feinter de ne pas avoir entendu parce que concentrer sur son action, bien qu'en réalité elle avait entendu, cela lui permettait de se jouer un peu de Gilgamesh. Elle plaça ensuite son corps pour être vue de profil par Gilgamesh, elle leva alors la tête légèrement et regarda vers la Lune, s'exposant avec une incroyable perfection aux rayons de la Lune, volontaire? Peut-être... Le fait est qu'à cet instant Kyoko brisa toutes les limites de la beauté, la nuit a toujours été son élément, et elle le prouvait la de bien belle manière, montrant une sorte d'osmose avec celle-ci.

"Tu n'es pas obligé de le dire, mais si cela peut te faire douter sur les choix qui sont à venir, alors dis tout, je n'ai pas envie de me retrouver avec un indécis dans les pieds qui risque de me causer des soucis parce qu'il a été incapable de dire ce qu'il aurait du dire."

Le visage de Kyoko avait perdu son sourire, sa voix était redevenu froide sans l'être autant qu'à son habitude, c'était une autre beauté que montrait là Kyoko, avait-elle tout prévu depuis le début? Une chose était sûre, elle le faisait bien, un peu comme un maître, bien que connaissant la vérité, s'efforcerait à faire avouer son élève de sa faute. Le regard de la mage changea de cible, prenant Gilgamesh comme victime, d'abord tout entier, puis son visage, puis son regard, restant aussi silencieuse que la nuit.

Il regarda de nouveau sa Master, qui était d'une beauté irréelle ... Il se croyait dans un rêve ... Oui, un rêve qui ne devait jamais s'arrêter. Il remarqua ensuite que celle-ci n'avait pas compris qu'il l'aimait, mais se trompait fortement ... Il observa un moment Kyoko et ne put s'empêcher de le lui dire.

<< Kyoko-sama ... Je ... Je vous ... Je vous aime ... >>

Il se mit alors à genoux. Pensant se prendre un coup de pied magistral de la part de sa Master. Ce qui n'était pas si mal, d'ailleurs.

déesse Nombre de messages : 391 Date d'inscription : 16/04/2008

Intérieurement, Kyoko sourit, un sourire satisfait d'avoir fait Gilgamesh avouer, était-ce sa propre satisfaction ou celle de l'avoir pousser à le faire? Cela revenait au même pour elle. Elle regarda Gilgamesh se mettre à genoux, visiblement il s'attendait à se faire frapper, mais Kyoko n'en avait aucunement envie, frapper dans un endroit aussi magnifique? Malgré toute la haine qu'elle éprouvait pour la Terre et ses habitants elle ne pouvait faire cela. Elle s'accroupit après s'être mise face à Gilgamesh et releva la tête de ce dernier, affichant un sourire que l'on pouvait difficilement qualifier, ni moqueur, ni rassurant, ni sadique, aucune émotion de pouvait vraiment s'y prêter, une sorte de sourire pur, étrange pour une personne comme Kyoko qui est empli de haine.

"Tu n'as pas à te comporter ainsi, ni à avoir honte d'éprouver des sentiments similaires aux sentiments humains."

Kyoko avait pu parler sans que cela se voit, mais elle avait la gorge nouée et le coeur serré, elle ne savait pas vraiment quoi faire dans une telle situation, si ce n'est se jeter dans les bras de Gilgamesh et se laisser aller, pour la première fois depuis fort longtemps vider son sac plein de haines, éventuellement recommencer une nouvelle vie...Non, elle ne pouvait pas faire cela, elle poussa un léger soupire, son sourire afficha un sentiment, un sentiment de mélancolie, son regard aussi l'exprimait, jusqu'à ce que sa gorge se dénoue pour lui permettra de reprendre la parole et de laisser exprimer ce sentiment au travers de sa voix.

"Moi j'ignore les sentiments que j'éprouve, la seule chose que je sais, c'est que je veux que tu restes à mes côtés, je ne veux pas une nouvelle fois me retrouver seule, je ne supporterais pas reperdre quelqu'un qui m'est cher."

La voix de Kyoko avait progressivement passé de la mélancolie à un mélange de mélancolie, de tristesse et de sincérité, que devait comprendre Gilgamesh par ces paroles? Elle aurait voulu le savoir mais ne le pouvait pas bien malgré elle. D'une certaine façon elle pensa en son for intérieur que cela était préférable pour elle et ses objectifs, lorsqu'elle les aurait atteint éventuellement, mais le savoir avant l'effrayait, l'idée de remettre en cause ses intentions qu'elle a depuis si longtemps à cause de quelques mots et sentiments l'en écoeurait presque.

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