une aliance plus que etrange (pv Kyoko et son servant)

La puissance qu'avait ressentit Marcus appartenait à Kyoko qui errait à la recherche de victimes isolées, elle n'avait pas envie de devoir gérer plusieurs centaines de victimes en même temps comme cela arrivait quand elle allait en ville et c'était donc isolé, espérant rencontrer une âme à torturer. Elle finit par arriver à un village en ruine qui visiblement aurait du servir de réserve en temps de guerre, en observant tout autour d'elle, elle remarqua la présence d'un homme, non, d'une chose qui ressemblait à un squelette d'homme, pourtant de l'énergie sans dégageait ce qui laissait penser qu'il était en vie. D'un pas las elle s'avança vers lui, peut-être venait-elle de trouver la victime qu'elle souhaitait tant. Lorsqu'elle fut à moins de 5 mètres de lui, elle s'arrêta, l'observant dans un silence qui pouvait devenait aussi pesant que son regard remplit d'une froideur qui n'était que trop peu commune pour passer inaperçu. Elle déploya ensuite un peu de sa puissance, un misérable atome dans cet univers de puissance qu'elle maîtrisait, elle souhaitait montrer à cet inconnu à quel camp elle appartenait, elle et son Servant auquel elle n'avait prêter aucune attention depuis qu'elle avait remarquer cette présence. Son aura était celle qui annonçait la destruction, la mort, l'épouvante, quelqu'un qui ignorait qui elle était pouvait facilement penser qu'il s'agissait là de la Déesse Ishtar, celle à qui Gilgamesh avait refusé les avances, sauf que Kyoko n'était pas Ishtar et que son Servant était Gilgamesh.

Kyoko laissa apparaître un sourire amusé lorsque le squelette prit la parole, celui-ci s'agrandit lorsque Gilgamesh se plaça devant elle comme pour la protéger, l'homme-squelette semblait fort en effet, mais l'était-il véritablement assez pour la vaincre? Il semblait sûr de lui, probablement parce qu'il connait ses limites, Kyoko n'a jamais réussit à déployer toute sa puissance, pas même dans l'autre dimension qu'avait créer les dieux pour la bannir des vivants et des morts, et de toute façon, jamais personne ne la verra à fond, car ce jour-là ce sera l'apocalypse et la fin de toute chose. Gilgamesh ayant posé une question, la mage se fit presque un plaisir de répondre, repensant à sa situation véritable.

"Aussi puissant soit-il qui pourrait t'inquiéter? Et qui pourrait m'inquiéter? Tue-le si tu le souhaites, mais laisse-le avant s'exprimer plus clairement."

Kyoko semblait pensive en disant cela, en fait elle ne pensait absolument pas à cet homme qui ne lui disait rien, elle était plongé dans ses souvenirs, des souvenirs d'un passé douloureux qui ne lui appartient plus, en effet la mage sentait que l'heure de la revanche contre la vie approchait, toutes ces pensées firent monter en elle une colère qu'elle peinait à contrôler, sans s'en rendre compte elle avait dévoiler plus de sa puissance sans aller vraiment trop loin, juste de quoi égaler la force des personnes les plus fortes de l'univers. Cela ne ressemblait pas à Kyoko de s'emporter ainsi, mais une vive flamme la brûlait intérieurement. Son sourire s'était effacé, son visage s'était durci, dans son regard brûlait de flammes rappellant celles de l'Enfer, un autre sourire apparut, celui-ci montrait toutes les souffrances qu'une âme pouvait endurer, et c'est sur un ton difficilement qualifiable, entre sadique et maléfique, entre haine et rage, que Kyoko reprit la parole, n'ayant pas prêter attention à ce qu'avait fait le squelette pendant ce temps ni comment il s'était approché.

"Me défier? J'ai une envie pressante de tuer, mon Servant veut me protéger, mais toi inconnu, peu importe ta puissance, peu importe tes croyances, je n'aime pas que l'on me défi, car moi j'éxecute, mais ne défi pas."

Elle tourna alors le dos à Marcus et fit quelques pas, laissant Gilgamesh sur place puis s'arrêta et tourna en partie sa tête, laissant seulement apparaître son sourire et son regard.

"Toi aussi tu devrais te méfier de mon Servant, je doute que l'on puisse te vaincre facilement, mais crois-tu qu'il n'en va pas de même pour lui?"

Elle marqua ensuite une courte pause pour marquer le changement d'interlocteur et s'adresser à Gilgamesh.

"Je te le laisse, tue-le comme tu le souhaites, ou laisse-lui la vie sauve si c'est ce que tu veux, sa vie m'importe peu, le temps approche."