Hibari Kyoya
Humain
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alignement : Neutre, tendance impitoyable mais du côté des gentils
Date d'inscription : 09/02/2009
 |  Sujet: Hotaru, frère de Gilgamesh (en cours)  Lun 9 Fév - 12:48 | |
| Nom/prénom : Hotaru "Luciole", mais son vrai nom est Keikoku.
Race : Humain
Description physique: Sous sa blonde tignasse éparse, Hotaru dévoile bien des aspects physiques se rapportant à ce pseudonyme qui est sien. Il dispose d'une apparence emplie de légèreté, lui conférant quelque chose d'assez insaisissable. Ses yeux oscillant entre le jaune et le vert, pour commencer, sont perpétuellement apparentés à un regard on ne peut plus vide et inexpressif, comme si on n'y lisait que le strict minimum d'énergie vitale. A noter qu'ils sont plutôt bridés et étirés, mais aussi pratiquement clos. Une façon comme une autre d'accentuer son image de personnage peu éveillé, dans tous les sens du terme. Ses oreilles, ensuite, sont parcourues de divers piercings, au nombre de huit au total. Quatre par oreille, dont trois petits sur le côté et un en forme de clou sur la base du lobe. Quant au reste de son visage, il n'y a que très peu à en dire, la plupart de ses expressions faciales étant tout sauf alertes. On notera juste la présence de motifs rouges sur ses joues, sous les yeux et dans son cou lorsqu'il a recours à la technique du maquillage de sang par les flammes. Toutefois, ces motifs sont appliqués à l'entièreté de son corps et non à son seul visage. Dernier signe distinctif et non le moindre : le kanji du feu localisé dans son cou ... Quelques chiffres viennent étayer ce rapide passage en revue de son profil physique : il mesure 1m66 et pèse 53 kilos, où l'on en revient à cette sempiternelle idée de légèreté.
Au plan des habits et autres ornements, Hotaru n'est pas en reste. Tout d'abord, on remarque la présence d'un bandeau frontal de couleur orange, la plupart du temps glissé sous les mèches avant de ses cheveux. Vient ensuite son ensemble blanc et orange : son haut blanc laisse entrevoir son cou, mais aussi le haut de son corps jusqu'à l'extrémité des épaules. Ce même vêtement est attaché par une ceinture en soie teinte de motifs carrés oranges et jaunes. Les mêmes motifs sont reproduits sous la deuxième couche de son haut, qu'on ne voit que sur la partie entourant sa nuque. D'autres motifs sont représentés sur le blanc vêtement, au niveau des coudes : des symboles du yin-yang, dénotant son appartenance au clan Mibu en sa qualité de membre des Cinq Planètes. Son panta-court orange arrivant un peu plus bas que ses genoux vient, une nouvelle fois, renforcer la légèreté de Luciole. Tout comme ses getas de même teinte, lesquelles lui confèrent une démarche assez tranquille et détachée.
Caractère : Hotaru vit dans son propre monde, étant en cela perpétuellement détaché de la réalité et de ce qui peut se tramer dans son entourage le plus immédiat. Nul doute que ce fait trouve son origine dans son passé, celui d'un enfant abandonné, traqué, livré à lui-même, ... Ce coup du sort ne l'a pas empêché de survivre et de se façonner à sa manière. Le résultat est celui que l'on connaît, à savoir une vie teinte d'insouciance, de légèreté, de liberté, ... Hotaru s'affranchit de toutes les contraintes et autres aléas de la vie, il ne se laisse pas assommer par le poids des obligations ou une quelconque redevance à qui que ce soit. En cela, il est la contraposée parfaite de Gilgamesh, lui qui croule sous des accessits de fierté, loyauté, devoir, ... Ils sont donc amenés à se chamailler plus souvent qu'à leur tour, même si l'attitude du plus jeune frère attire invariablement l'aîné, quand bien même il ne l'avouera jamais, préférant se retrancher dans de l'aversion. Cela n'affecte ni n'atteint Keikoku, lequel semble disposer d'une paroi lisse l'immunisant des conflits verbaux et autres rixes futiles. Les remarques acerbes de Shinrei et des autres à son sujet glissent dessus sans jamais le toucher.
Tous ces traits de caractère en font un personnage aussi insondable qu'insaisissable. Impossible de le cerner pleinement ou de savoir à quoi il peut bien penser ( à rien en fait, la plupart du temps ). Son cheminement de pensée est d'ailleurs tout à fait primaire : le chemin le plus court est le seul chemin à emprunter. Aussi bien dans sa quête sur la voie du plus fort que dans son besoin / envie affirmé(e) de solitude, il ne s'accapare pas des futilités classiques telles que l'amitié, la confiance, ... Il demeure son propre chef et ne ploiera jamais devant personne, refusant même les repas offerts par ceux qui veulent s'attacher à lui. En ce sens, il évoluera toutefois pas mal au contact de la famille de Yuan dans un premier temps, puis auprès des Sacrés du Ciel. Il demeurera mystérieux et renfermé, mais apprendra à apprécier la plus précieuse des choses, y compris pour lui ... Toutefois, les conjectures du temps sont ce qu'elles sont et il en viendra à oublier ce trésor sur lequel il avait la main jusqu'à ce qu'il ne se dérobe à lui, allant jusqu'à le renfermer dans les tréfonds de son coeur, de son esprit. Pour devenir le plus fort, il se jura de rester seul, de renier un passé commun avec Gilgamesh, son frère. Cela n'avait été qu'une passade, un moyen de sonder la vraie force avant de reprendre sa route sur les sentiers battus de la solitude ...
Là où les hommes combattent pour des motifs tels que la vengeance, l'ambition, le pouvoir, ... Hotaru diffère une nouvelle fois de la norme en ne se battant que pour lui-même. On a beau avoir de lui l'image du mou du cerveau de service, d'un homme âgé de 22 ans et qui n'a que deux de tension, il n'en demeure pas moins profondément libre ... comme les nuages dans le ciel. C'est sans doute là le plus bel héritage qu'il a reçu de par sa solitude naturelle. Et c'est là sa principale force, celle qui lui permettra de ne jamais se laisser cloisonner. Pas même par la toute-puissance des Mibu, ni même par ses propres limites.
Histoire: (3 ligne minimum) : Hotaru n'est pas né en tant qu'Hotaru, mais bien en tant que Keikoku, fils d'une famille noble au sein de la caste des Mibu. Toutefois, l'avenir ne s'annonça pas aussi radieux qu'il n'eut pu y paraître pour lui. En effet, si son père était bel et bien un haut dignitaire du clan, sa mère n'en demeurait pas moins une simple Mibu parmi les autres. Elle était la maîtresse de cet homme dont l'épouse légitime avait mis au monde Gilgamesh... Afin d'éviter tout conflit de succession et de noyer le poisson, il fut décidé que Keikoku serait lâchement abandonné à son triste sort, qu'il serait renié par sa famille et qu'il ferait l'objet d'une traque incessante. Chez les Mibu, plutôt que de faire face à ses erreurs, on tue, c'est bien connu. Il n'en allait pas autrement dans le présent cas de figure. Si Gilgamesh connaissait une enfance plutôt tranquille et heureuse, son demi-frère, lui, développait un instinct bestial l'amenant à survivre face à l'adversité et ses ennemis. Tous étaient des tueurs dépêchés par son père, parmi lesquels des habitants de la forêt, des ratés, ... Aucun ne put en venir à bout. Un jour, le destin se révéla plus favorable au jeune garçon, alors âgé de 5 ou 6 ans à peine. Ce même jour qui le vit faire la connaissance de Yun-Yun, lequel s'autoproclama maître officiel du jeune garçon dont la ténacité et le sabre l'impressionnaient.
C'est également Yuan qui le baptisa du prénom de Keikoku, pour la petite histoire. Jusqu'alors, il n'était rien, pas même un numéro. Le même Yuan l'invita à s'installer chez lui, au sein de sa grande famille. Bizarrement, le père et la mère de l'aveugle n'étaient jamais là. Keikoku ne chercha pas même à savoir quoi que ce soit à ce sujet, pas plus qu'au propos de celui qui l'avait recueilli. Il s'en fichait éperdument. Une seule chose importait pour lui : la force. Il avait toujours été seul, il avait fait l'expérience de cette dure réalité qu'était la vie. Les faibles mouraient, les forts survivaient. Lui ne mourrait pas, car il deviendrait le plus fort, au point de vaincre tous ceux qui viendraient à revendiquer ce titre. Du plus insignifiant Mibu à l'ex-roi rouge. Et comme Yuan lui avait fait la promesse de le rendre plus fort tout en lui fournissant la preuve de son talent, il l'avait suivi ... Son âme solitaire s'exprima de plus belle au milieu de toutes ces personnes pourtant chaleureuses. Il restait cloîtré dans son coin, contre un mur, sans demander son reste en dehors des entraînements qui lui étaient dispensés. Lorsqu'Anna et Angelica venaient lui offrir une place à leur table, il ne répondait pas. Accepter la nourriture d'autres personnes serait un aveu de faiblesse, pensait-il.
Vint l'épisode du bol-poussin. Cela faisait plusieurs jours que tout le monde restait sans manger chez les An. Anna avait décrété que l'ensemble de la famille serait privée de repas tant que Keikoku, qu'ils considéraient comme l'un des leurs, resterait sans manger. Antony ne l'entendait pas de cette oreille et soucieux de l'état de santé de ses frères et soeurs, se saisit de la nourriture sise dans le bol de Keikoku afin de l'ingurgiter à sa place. Le disciple de Yuan ne l'entendait pas de cette oreille et se rebiffa, empêchant son rival du moment d'entreprendre ce qu'il avait commencé. Quelques palâbres plus tard, Keikoku se mit à avaler son riz, utilisant enfin les baguettes qui étaient restées là devant lui pendant des semaines. Se faire voler son dû lui était encore plus intolérable que d'accepter la pitié des autres, argua-t-il. Mais ce n'était pas tout à fait ça, quand bien même il ne se l'avoua pas. En fait, il prenait goût à ce petit train-train quotidien ... à la présence de toutes ces personnes autour de lui. Avoir un foyer et des personnes qui tiennent à soi n'était peut-être pas si mal, au fond. Mais c'était s'exposer à de la faiblesse, ça aussi.
De fait, il s'orienta tout naturellement vers ce à quoi il s'était prédestiné, à savoir un affrontement face à celui qu'il considérait comme étant le plus fort. Non Yuan, mais bien celui qui siégeait au-dessus des quatre sages ... à savoir l'ex-roi rouge. Entretemps, Keikoku avait accédé aux sphères des neuf planètes du clan, en tant que membre des cinq planètes. Il était le feu inextinguible, celui dont la volonté ne ployait jamais, dont les braises suffisaient à faire jaillir des incendies meurtriers face à ceux qui se dresseraient sur son chemin. Naturellement, beaucoup de choses s'étaient passées depuis sa naissance : Gilgamesh avait oeuvré auprès de son père afin de laisser Keikoku tranquille, tandis que ce dernier pensait que le premier nommé ignorait jusqu'à son existence. Quant à son accession au rang de Planète, elle faisait l'objet de bien des interrogations au sein du clan. Mais il n'en avait cure, ce n'était qu'un accessit pour lui. Et sa vérité ne se trouvait pas au sein de ce clan si ... ennuyant, figé. Le roi rouge devait être conscient de toutes ces choses, lui qui savait tout sur tout à propos de sa grande famille. Sans doute était-ce là la raison pour laquelle il décida d'envoyer le jeune homme auprès de Kyo, lui confiant la mission d'observer les mouvement de celui-ci.
" Peut-être y trouveras-tu la force que tu cherches ... " furent les mots du doyen. Et Keikoku devint Hotaru, la luciole dont la lueur ne s'éteignait jamais, celle qui éclairait jusqu'aux sphères les plus sombres, se frayant son propre chemin en toutes circonstances. Il disposa des meilleurs camarades de combat qui soient, au sein de la bande des quatre Sacrés du Ciel. Seul l'homme le plus fort pouvait être digne d'en être le leader. Ils suivirent Kyo jusqu'à la dissolution du quintet, menant nombre de batailles victorieuses sans jamais défaillir. Les meilleures choses avaient une fin, malheureusement. Ainsi Hotaru redevint-il Keikoku, comme le rappelait ce kanji du feu dans son cou. Il regagna ses pénates Mibu après le départ du démon aux yeux rouges, en sa qualité de Planète. Les sacrés du Ciel étaient éternels, cependant ... Et s'ils vivaient selon la loi du plus fort, s'ils ne s'avouaient pas quelqu'amitié que ce soit ... ils n'en restaient pas moins liés à jamais. Akira avait beau être le plus affecté par cette séparation, Hotaru n'y était pas pour autant insensible. Quitte à se le voiler et à le renfermer au plus profond de lui-même, demeurerait le souvenir qu'un jour, il avait pu sourire sans retenue, se sentir à sa place et laisser la solitude de côté l'espace d'une courte période ... Car ... C'était si bon ...
L’univers duquel est tiré votre perso (nom du manga, du jeu vidéo ect…) sauf si il s’agit d’un personnage inventé, si c’est le cas, merci de le signaler: Samurai Deeper Kyo + Inventé
Dernière édition par Hotaru le Lun 9 Fév - 17:08, édité 1 fois | |
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